Si François a été tellement attaché à la vie pauvre, ce n’est pas d’abord pour être près des pauvres, mais pour vivre en plénitude la dépendance filiale vis-à-vis de Dieu.
Cela n’exclut pas que François ait été animé d’un réel amour pour les pauvres et du désir d’être proche d’eux, mais il précisera lui-même que c’était par amour du Christ et pour suivre le Christ-pauvre.
Ceux qui récemment ont voulu voir dans François un révolutionnaire, quittant le monde bourgeois de sa famille comme une protestation destinée à bouleverser l’ordre social de son temps risquent de passer à côté de ses vraies motivations, telles qu’il les a exprimées plusieurs fois dans ses écrits.
Ceci affirmé, il n’est pas faux de constater que par rapport à sa famille, à ses concitoyens, par rapport à l’Église de son temps, il apportait une manière de vivre qui était révolutionnaire et contestataire, de facto.
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